Sous le soleil de Goa?

En route vers la derniere etape, 24 heures de train en mode couchettes, regards destabilisants, controles des tiquets intempestifs, rencontres amusantes, discussions, ligne Mangalore-Bombay surpeuplee, il parait qu on y reserve les places 3 mois a l avance pour y avoir des places...aaaah le train tu vas nous manquer!

Goa the place to be??? Ou dead place pendant la mousson?

Apres avoir sonne a la porte de plusieurs guesthouse de Panaji...en pleine nuit (9h du soir mais ici c est comme ca) une seule a bien voulu nous entrouvrir la porte mais attention retour obligatoire avant 23h, check out a 8 h, welcome back a l internat! Panaji sous un grand soleil le lendemain, des ruelles colorees, des eglises blanches, des garcons de cafe qui nous tiennent au courant de l actualite footbalistique (oui on sait que la coupe du monde a commence!). Apres avoir pris le bus et suivi les conseils avises du Lonely, nous descendons a Candolim "le paradis goanais"...personne dans les rues...les magasins tous fermes....les restos en reparation...ville fantome...les guesthouse bradees a -50%, on est bien descendu au bon endroit? On va a la plage pour se rassurer: des amoncellements d ordures, une mer dechainee de couleur...marron, et un magnifique petrolier echoue, le paradis vous disiez? Mais on a l explication en discutant avec les gens d ici. La cote est desertee des le debut de la mousson, les gens ferment leurs magasins, restaurants et hotels pour rentrer chez eux, souvent hors de l etat de Goa.Quelques irreductibles maintiennent le minimum syndical! Des le mois d Octobre la plage subira un grand nettoyage d automne, la mer se calmera, et les grandes plages de sable fin et mer turquoise referont leur apparition!

Heureusement le Taj est la, et apres avoir passe les differents controles de securite nous pouvons enfin nous echouer tels de jolies cachalots, sur les transats surplombants la mer, a l abri des regards pesants des indiens sur la plage, du vacarme et des ordures! C est bon le luxe quand meme! Depuis hier la mousson est vraiment arrivee et nous a surpris plus d une fois avec ses trompes d eau en continu! Au moins on aura vu tous les temps :)

Backwaters du Kerala

Rattrapage des dernieres etapes

From Kumily to Varkala...
apres la jungle, la plage, enfin!!! Mais elle se merite! 6 bus, 10 heures pour faire...250km! Vous y croyez? Nous non plus mais c est pourtant vrai! C est un ptit paradis qui nous attendait comme vous pouvez le voir sur les photos. A peine arrivees, la chambre negociee, on fonce a la plage, au pied d une immense falaise rouge. Le lendemain, la journee de nos reves a base de brunch, piscine et coups de soleil a gogos est tombee a l eau, il pleut des cordes en nous reveillant! Deuxieme deception, apres 3 heures passees dans une agence pour booker nos billets de train pour les dernieres etapes...culturelles...la plupart des trains sont full depuis 3 mois! On saura pour la prochaine fois. Zut, obligees de nous rendre directement de Cochin a Goa sans passer par la case culturelle (Mysore et Hampi)! Le soleil finit par revenir, la preuve en est par les coups de soleil en fin de journee! Malgre la plupart des restos fermes (la off season chez les indiens ne se fait pas a moitie!), on arrive quand meme a deguster des crevettes enooormes plus grosses que des langoustines et du poisson fraichement peche!
From Varkala to Cochin...
Trajet en train relativement paisible, un parcours sans faute! Decouverte d une petite ville de bord de mer fort sympathique ou les pecheurs arborent fierement leur peche du jour! Parfois des poissons presque plus grands que nous (enfin surtout qu Astrid)! Des magasins qui nous ont ete fatals, les sacs debordent maintenant de partout. Entre palais hollandais, synagogues portugaises et eglises indiennes, nous ne savions plus ou donner de la tete! 2e jour, les fameux backwaters du Kerala a travers les nombreux canaux. 7h a se faire promener dans une fort jolie barque de bambou propulsee par une tige....de bambou again! C etait...un peu long mais reposant et magnifique, et heureusement il y avait le repas...typiquement keralais, servi dans une feuille de bananier...n oublions pas les spicies, Pauline etait aux anges! Il est ou le riz nature? (photos a venir). Train prevu a 1h30 du matin, si c est pas sympa quand il pleut des cordes! Vive la mousson!

Cochin...ca sent la fin :(

Vous en voulez encore??? Varkala lllaaalalallalalallala...

Ohhh ouiiiiiimboeeeee ihiiiihhiiiiii o ouimboe...

Periyar ca se merite, enfin comme tout finalement en Inde, mais a chaque fois nouvelle aventure, nouvelles decouvertes mais surtout de sympathiques rencontres! Tout a commence dans un bus depart Trichy. Le trajet le plus long depuis le debut de l Inde du sud et le bus le plus pourri a base de sieges limite en bois, de detritus partout et d amortisseurs ayant du vecu! C est parti pour 6 heures...en Inde ce n est pas la place qui compte mais le nombre de personnes qui rentrent...la chaleur humaine (comme s il ne faisait pas deja assez chaud!). Plus d une fois nous avons vu nos places reclamees a cause d un bebe, d une jambe souffrante...toutes les excuses etaient valables! Astrid aurait finalement preferee rester debout car elle etait victime d attouchements (deplaces) de son voisin un peu trop curieux! Heureusement que notre controleur nous avait a la bonne et nous rapportait des bananes pendant les pauses! Malheureusement le voisin en a profite pour engager une conversation...assez limitee puisqu il nous a explique 10 fois qu une banane coutait 3 roupies et donc 5 bananes 15 roupies (pas cons les indiens!!!!). Pour couronner le tout on a failli se faire ecraser par un indien barbu et moustachu qui se battait avec un autre a coup de gifles et de chaussures en pleine figure!!! Et avant d arriver...les premieres moussons!

Kumily, au porte de la reserve naturelle de Periyar, n est pas comme on l attendait, un petit village perdu dans la jungle, mais une vraie ville indienne avec ses shops a gogos et ses successions d hotels (toujours des palace, beautiful jungle view...tres marketing!!!). Mais merci le Lonely nous avons trouve dans un petit jardin avec vraie vue, des hutes en bambou et un observatoire pour les animaux (toujours pas vus! Mince on part demain!). Visite des plantations d epices et fabrique de the... la campagne du Kerala est magnifique (tout petit peu plus verte qu au Rajasthan...). Et enfin... le safari dans la jungle!!! Maintenant que nous avons brave les sangsues, les serpents, les buffles, coupe les lianes a coups de machette, et traverse des torrents sur des ponts suspendus, murmure a l oreille des elephants... rien ne peut plus nous arreter, on est des wariors. Bon...prenez ce que vous voulez dans la description...c est pas tellement amplifie! Apres toutes ces aventures nous allons pouvoir dormir sur nos 2 oreilles avant de repartir pour 7 heures de trajet a l aurore vers Varkala (a bon y a la plage et un Taj hotel qui fait des brunchs le dimanche???).

Dans la jungle terrrrriiiible jungle....

Peryar, on y est penards

Trichy, dernier stop en Tamil Nadu

Les bobos d'Auroville

Pondichery

Pondichery, la France? Mythe ou realite?

Apres 3 jours paisibles a Mamallapuram, petit havre de paix d Inde du Sud, nous voila reparties, sac a dos legerement plus lourd apres etre passees chez le tailleur... Un trajet un peu caotique, on a cru plus d une fois que nous allions finir le trajet a pieds, car le bus s est arrete plusieurs fois en pensant que des pneus avaient creves. Arrivees a Pondichery tres enthousiastes a l idee d un ptit break qui nous rappelle notre douce France, cher pays de notre enfance... enfin pour ne rien vous cacher surtout la cuisine!!! Apres avoir marche quelques minutes, quelle fut pas notre surprise de nous retrouver dans une ville indienne comme les autres: ses odeurs, ses rickchaws, sa foule...
Finalement en nous aventurant dans l ancien quartier francais, on y decouvre des vestiges de belles maisons coloniales, des rues calmes au noms "exotiques", rue Suffren, rue Dumas ou encore rue de la Cathedrale. Nous avons pu assister a la messe de dimanche soir en tamoul...bon d accord on n y comprenait pas grand chose mais l intention y etait! On ne vous cachera pas que la trouvaille d un petit resto dans une cour du quartier francais ou la ratatouille etait delicieuse nous a fait du bien! Et il en a fallu du courage pour la nuit qui nous attendait! Dans une chambre d apparence plutot mignonne, les surprises nous attendaient, cafards et pinces oreilles, ventilateurs useless 50 degres dans la chambre, air absent et obligees de scotcher un rideau au mur a 3h...nous finissons par nous endormir a 7h du matin, heure a laquelle les enfants commencent a crier dans le couloir et les adultes a cracher de maniere tres distinguee.
Expedition a Auroville aujourd hui, nous avons un peu de mal a adherer a la philosophie de Sri Aurobindo et la Mere (comment ca ca ne vous dit rien???) qui tient plus d une secte de babacools idealistes habitant dans la foret, qu autre chose... Mais l endroit est charmant avec l enorme bulle doree improbable apres 20min de marche dans les bois. Apres avoir visite de fond en comble la ville, sa ballade de bord de mer surpeuplee d indiens en vacances des 18h le soir, son parc botanique qui ressemble "un peu" a une poubelle, les ashrams de philosophes penseurs gourous...notre ventre crie famine!!! A nous les pizzas (standby de nourriture indienne!!!)

Mamallapuram...

ses seefood specialities...



ses symapthiques lieux de baignade et de repos...

notre maison...













ses vieilles pierres pas trop bling bling















sa plage...

Changement d'atmosphere

Apres avoir cherche la gare routiere de l aeroport de Madras pendant quelques dizaines de minutes, pour partir vers Mallalapuram, nous voila en train de somnoler dans un bus surblinde pour ratraper le peu de sommeil des jours precedents. Belle surprise en arrivant a destination, une petite ville de pecheurs a 50km de Madras avec des currys de poissons et de crevettes a gogo, des indiens souriants peace&love, des cafes Bob Marley et des bonnnes seances de bronzette en perspective! Allez...soyez pas jaloux!!!

Non non ne pleure pas Laurette, tu resteras a jamais dans le coeur des Cachemiris!

Separation d avec Laurette le 27 a 6h du mat devant l aeroport, un peu en stress le taxi nous ayant oublie le matin, un rickchaw qui nous laisse sur le bord de la route pour un mal de bide, un autre qui nous demande du backchich a peine il a demarre et enfin 2 aeroports distincts pour l international et les vols domestiques (ah pas bete, nous aurions pu y penser!). Apres ces sueurs froides, direction Paris pour Laure, Madras pour Astrid et Pauline.